Sara**

..::Nom::..
Montgomery-Haylingen

..::Prénom::..
Sara Elisabeth Megalyn

..::Age::..
27 ans

.. Race ::..
Humaine <Chasseuse>

..::Famille::..
Mère, beau-père et frère vivants.
Père décédé.

.. Caractère ::..
Aux premiers abords, Sara n'a pas vraiment un physique, ni un tempérament de chasseuse.. Plutôt élégante et raffinée, on a du mal à l'imaginer maniant des armes ou s'aventurant dans des recoins retranchés et grouillant de toiles d'araignées. La jeune femme est plutôt anxieuse de nature, et a toujours détesté les surprises. Elle tente de s'habituer à l'imprévu et au danger constant, mais fait souvent preuve d'une certaine paranoïa. Il lui arrive fréquemment de sortir sa dague de son sac à main devant de simples civils, et de passer pour une folle furieuse. Cependant, rien n'est plus important pour elle que sa nouvelle mission. Passionnée, elle s'est toujours lancée corps et âme dans tout ce qui lui tenait à coeur. Et le désir de vengeance est un excellent moteur. D'un naturel indépendant et autonome, Sara s'accommode plutôt bien à sa nouvelle vie, parvenant à subvenir à ses besoins et à surmonter la solitude. Elle commence peu à peu à s'endurcir, à s'assombrir, intègre de nombreux automatismes, et met de plus en plus de temps à accorder sa confiance à autrui.

.. Histoire ::..

Sara est née il y a 27 ans, au coeur de la cité des anges. Fille de Rosalyne Sue Haylingen-Rutherford et Henry Leonard Montgomery, elle a toujours évolué dans un milieu aisé. Passons sur une enfance ennuyeuse et tranquille, rythmée par les galas de charité organisés par la mère, les voyages d'affaires à répétition du père, l'école privée, les salons de thé et les vacances à Oahu.

Un beau matin de novembre (sisi, ça existe), la mère de la jeune fille surprit une plantureuse secrétaire en bien indélicate posture, à quatre pattes sous le bureau de son cher et tendre mari. On se doute que la sulfureuse employée n'était pas en train de compter les acariens entre les fils de la moquette. Outrée, elle demanda le divorce et s'installa avec son amant, un célèbre psychiatre new-yorkais. Elle refila la garde de ses enfants en pleine crise d'adolescence au fautif démasqué, histoire de lui en faire baver. Bref, Sara et son frère s'installèrent chez papa, qui s'était d'ailleurs entiché d'une nouvelle femme, entre temps.

Plus les mois passaient, et plus Sara avait l'impression de vivre dans un mauvais remake de la version française des feux de l'amour (ça se peut?). Son frère était partit à l'université, en Europe, et la jeune fille se retrouvait seule avec un homme en pleine crise de la quarantaine, qui laisse le lait ouvert sur la table au lieu de le remettre au frigo, et voyait défiler des femmes différentes tous les week-end. Afin d'échapper à cette exaspérante routine, elle se plongea dans un vieux bouquin rapporté par une ex de son père, complètement déjantée et adepte des manifestations féministes sans t-shirt. Bref. Ce livre tout poussiéreux traitait du paranormal....

Alors que Sara préparait un gratin de macaronis, d'horribles cris se firent entendre dans le salon. Elle s'approcha doucement du pas de la porte, salière et cuillère en bois à la main, et assista alors à un funeste spectacle. Quelque chose - non, ce n'était pas humain - avait complètement exterminé, réduit en cendres son père et sa conquête de la soirée. Seuls témoins de la scène: le canapé lacéré, le tapis imbibé de sang, et le soutien-gorge noir en dentelle accroché au lustre qui pendait au plafond. Glacée d'effroi, la jeune fille poussa un terrible hurlement. Tétanisée, elle sentit alors un souffle glacial sur sa nuque. Elle resta immobile, puis finit par se retourner, et aspergea instinctivement la créature de gros sel. La chose préféra s'en tenir à deux victimes, et disparut dans la nuit.

La jeune fille rassembla quelques affaires, fila vers l'aéroport, et alla rejoindre sa mère à New-York. Elle déposa un avis de disparition au commissariat, et ne parla plus jamais de cette soirée. Par déni, certes, mais aussi par lucidité. Avec un beau-père psy, elle savait pertinemment qu'elle finirait en mode légume, dans un asile psychiatrique, assommée par des dizaines de médicaments si elle confiait rien qu'un dixième de ce qu'elle avait vécu à sa chère mère. Sara quitta New-York quelques semaines plus tard, et alla poursuivre ses études à l'université.

9 ans après la mort de son père. Sara venait de finir son internat de médecine, à Lawrence, Kansas. Pour fêter la fin de cette longue et difficile année de gardes, d'exploitation, d'examens et de stress, elle s'octroya un petit dîner avec son amoureux. Alors qu'elle allait chercher du champagne dans la cuisine, un fantôme du passé vint hanter ses souvenirs. Sara ferma les yeux quelques secondes, puis attrapa une boîte de médicaments cachée dans le placard à épices. Elle s'enfila quelques cachets, afin de calmer son hallucination. Les cris cessèrent, et la jeune femme retourna au salon. Personne. Juste un quelques traces de sang, quelques meubles renversés et une abominable odeur. Elle lâcha la bouteille de champagne, qui se brisa en mille éclats sur le sol.

Dès lors, Sara n'eut plus qu'une envie, se venger. Elle retrouva le vieux livre poussiéreux, au fond d'un carton, et tenta de reprendre contact avec l'ex naturo-féministe. Elle dénicha son numéro de téléphone dans un vieux répertoire, et elles se rencontrèrent, à L.A. Cette femme lui apprit des choses étonnantes, effrayantes. Des réalités. Cette femme était une ancienne chasseuse. C'est alors que Sara se mit à traquer des créatures du mal. Bien évidemment, ses proches ignorent tout de ses nouvelles occupations.

..::Autre
**ne quitte jamais sa dague
**possède un tatouage très très bien caché
**sait lire les tarots
**se bat en talons aiguilles
**.... tsss


.. Célébrité sur l'avatar ::..
Jennifer Morrison